Ces seniors qui s'expatrient pour travailler

Les seniors s'expatrient

Ils sont de plus en plus nombreux aujourd'hui à regarder vers de nouveaux horizons professionnels, vers des mondes plus accueillants où leur âge ne sera pas un obstacle pour travailler et s'épanouir au sein de la société. Je veux parler de ceux que l'on appelle pudiquement les seniors, les plus de 50 ans, ceux qui souffrent le plus du chômage et de la crise économique parce qu'ils ne sont plus compétitifs, parce qu'ils ont des exigences légitimes de considération au travail, parce qu'ils veulent se faire respecter par ceux qui les emploient.

La Californie...

Dans un article du Monde, signé Catherine Quignon, on découvre le cas de Pascal, « jeune » cadre dynamique de 50 ans, au chômage à la suite d'un licenciement collectif. Pascal est divorcé et ses enfants sont grands et volent depuis longtemps de leurs propres ailes. Le groupe suédois qui l'employait lui propose un poste à responsabilités à San Francisco, en Californie, dans l'une de ses filiales. Sans hésitation, Pascal accepte et se retrouve un mois plus tard dans un splendide appartement mis à sa disposition par l'entreprise et qui domine la baie de San Francisco et le Golden Gate Bridge. "Ce jour-là, ma vie a pris un nouveau départ", confie Pascal, rayonnant et heureux. Dans son bureau d'où il dirige une quarantaine de personnes, hommes et femmes de tout âge et de toute nationalité, Pascal apprécie d'être reconnu pour ses compétences professionnelles par ses employeurs. "Rien à voir avec ces patrons «franco-franchouillards» qui vous mettent au rebut dès que vous avez 50 ans et parfois même bien avant", pense-t-il.

Les destinations les plus courues

En terme d'expatriation des seniors, trois pays tiennent le haut du pavé : l'Espagne, le Portugal et le Maroc. On trouve ensuite du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est : le Canada, les États-Unis, le Mexique, le Brésil, l'Argentine, l'Allemagne, l'Italie, la Tunisie, l'Afrique occidentale, Madagascar, la Chine et l'Australie. En règle générale, les seniors qui s'expatrient pour des raisons professionnelles le font aussi pour des raisons historiques ou climatiques. C'est pourquoi ils sont nombreux, l'âge venu, à vouloir retrouver le pays de leurs origines : Espagne, Portugal, Maroc etc. ou des pays au climat agréable : Brésil, États d'Amérique centrale, Italie... La condition sine qua non étant le plus souvent de parler la langue du pays ou l'anglais.

Un savoir faire qui n'a pas d'âge

Cuisiniers, enseignants, chercheurs, œnologues, restaurateurs, hôteliers, stylistes...le savoir-faire français est reconnu dans le monde entier, du Brésil à la Chine, du Canada à l'Australie en passant par l'Afrique du Sud à la Russie. Dans ces pays où la reconnaissance se fait par la compétence, on ne tient pas compte de l'âge des candidats à l'embauche. Mieux encore, les promotions au sein de l'entreprise sont réelles, quel que soit l'âge des salariés. On est bien loin de la mentalité française qui privilégie la formation des jeunes au détriment des plus âgés qu'elle laisse s'enfoncer un peu plus chaque jour dans le marasme économique.

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