La mode en ce moment est aux panneaux photovoltaïques mais est-ce vraiment rentable? Nous allons découvrir ça.
C'est quoi?
Le fonctionnement d’un module photovoltaïque est bien plus complexe que celui d’un panneau solaire thermique : alors que le solaire thermique se contente d’exploiter la chaleur du Soleil, les cellules photovoltaïques sont capables de convertir le rayonnement solaire en électricité. Ainsi, même si le temps est couvert, la production se poursuit, puisque c’est la lumière qui compte avec cette technologie et donc pas de perte d'argent.
Où s'installe un panneau ?
Partout, sur n'importe quel toit soit en intégration au bâti (ce qui assure un meilleur rendement) soit une fixation au toit. Il est important de laisser la pose à un artisan qualifié et certifié (qualibat et qualiphotovoltaïque) qui dure environ 2 jours. Il est bon de savoir qu'un panneau s'oriente plein sud avec une inclinaison de 30° et ne doit être gêné par aucune ombre tout au long de la journée. Pour les travaux, une simple déclaration auprès de la Mairie suffit.
Votre production solaire ne vous ait pas destinée, elle sera revendu à EDF, mais pourquoi ? Il s’agit d’une aide de l’État pour le développement de l'énergie solaire : alors que le kw/h d’EDF coûte environ 11 centimes d’euros, celui d’origine solaire est racheté 18,4 centimes d’euros (pour les installations intégrées au bâti), ce qui rend la revente financièrement plus intéressante que la consommation. Le contrat avec l’électricien est de 20 ans. À propos de l'entretien, la pluie nettoie les panneaux et un simple contrôle de rendement se fait par compteur. Concernant le rendement, il est de l'ordre de 50 à 250 watts ce qui correspond à environ 10 à 15%.
Le photovoltaïque a un coût : une installation solaire moyenne (25m2) s’élève à 20 000 euros TTC. Mais le tarif de rachat préférentiel n’est pas la seule aide disponible : d’abord, il y a une TVA à 7%. Ensuite, l’équipement et la production sont exonérés de toute démarche fiscale. Puis le crédit d’impôt développement durable permet de récupérer 11% des frais engagés (dans la limite d’un plafond de dépenses fixé à 3 200 euros par kilowatt-crête de puissance installée). Enfin, il existe des subventions locales : régions, départements, communes et Anah (prêts bonifiés, baisse d’impôts etc.).
Résultat : votre investissement est remboursé entre 10 et 15 ans et l'installation assure tous les mois des revenus certains.
