Les études menés par une toute jeune chercheuse Chloé Féral, chargée de recherche Inserm à l'Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice, intéressent un domaine très porteur, celui de l’anti-âge. Et plus précisément, celui du vieillissement cutané.
Plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont déjà manifesté leur intérêt pour ses travaux. Intérêt d'autant plus marqué depuis que la jeune femme a publié des résultats permettant d'espérer dans un délai assez rapide, la commercialisation de molécules capables de contrôler ce processus de vieillissement.
L'équipe de Chloé vient en effet de mettre à jour la découverte d'une protéine (CD98hc) qui joue un rôle majeur dans le renouvellement de l'épiderme, autrement dit dans la capacité de la peau à se régénérer et donc à rester jeune.
Il est démontré qu'au cours du processus du vieillissement, le niveau d'expression de cette protéine, située au niveau de la couche la plus basale de l'épiderme diminuait. La perte de cette protéine, qui est indispensable au renouvellement cutané, induit une rigidification de la peau, une altération de la cicatrisation et de la pousse des poils.
La grande question qui se pose aujourd'hui est : « Est-il possible de maintenir le niveau de cette protéine, et donc la jeunesse de la peau ? » Compte tenu des enjeux portés par ces travaux, avec à la clé des brevets qui risquent de peser très lourd, il apparaît indispensable de prolonger les études qui y sont attachés, car elles sont essentiellement menées sur la souris. Avec à la clé, un but précis : Parvenir à maintenir un niveau « normal » de cette protéine au cours de l'avancée de l'âge. Mais en étant très attentifs à ne pas la surexprimer, car on risquerait de favoriser le développement de tumeurs.
Une étude à suivre de près...