Une mosquée au cœur de l'Eco-Vallée
Le tribunal administratif vient de trancher en faveur de l'ouverture de la mosquée En Nour, située dans la plaine du Var, au cœur de la zone économique Eco-Vallée. Une nouvelle étape dans ce bras de fer qui oppose Christian Estrosi et l'Etat, par l'intermédiaire de son représentant, Adolf Colrat, le préfet des Alpes Maritimes. Une bataille judiciaire de longue date qui est loin d'être terminée car le futur-ex-maire de Nice a aussitôt décidé un pourvoi en cassation auprès du Conseil d'Etat.
Une crèche préférée à un lieu de culte ?
Le maire de Nice se dit inquiet du financement non contrôlé de la mosquée dont le propriétaire est le ministre saoudien des affaires islamiques, fervent défenseur de la charia. Sur les informations données par ses services de renseignement, Monsieur Estrosi se dit préoccupé par l'ouverture de ce lieu de culte auquel il préférerait substituer une crèche publique. L'adjoint aux relations internationales déclare quant à lui que l'installation d'une mosquée au cœur de la plus grande zone économique de l'agglomération niçoise, l'Eco-Vallée, pourrait en compromettre le développement futur.
De son côté, l'avocat de l'association qui gère la mosquée, Maître Ouassi Mebarek, évoque « une grande victoire du droit » et « la liberté de cultes ». « Si la ville de Nice n'autorise pas l'ouverture de la mosquée le samedi 11 juin, je demanderai au préfet des Alpes Maritimes de signer un décret pour le faire ». Il précise également que le propriétaire saoudien de la mosquée n'a aucune influence sur celle-ci. Alors que l'association En Nour clame qu'il manque actuellement 3 500 places aux 500 000 musulmans qui résident dans la région de Nice, l'avocat déclare être obligé de prier dans un local à poubelles situé sous un immeuble de la cité des Moulins à l'Ouest de Nice.
Prions pour trouver une solution universelle...
Les uns ne veulent pas d'un lieu de culte, quel qu'il soit, dans une zone de développement vitale pour la ville et la région. Ils ne veulent pas d'un financement étranger sujet à polémiques et difficilement contrôlable par les autorités françaises, souveraines en ces lieux. Ils demandent une déclaration d'utilité publique pour l'ouverture d'une crèche en place et lieu d'une mosquée. Les autres prônent la liberté de culte et le manque de places actuel pour les fidèles de Nice. La solution serait peut être de trouver un autre endroit, dans un environnement plus neutre et avec des fonds sous contrôle de l' Etat français, voire de la communauté européenne. Nous vivons dans une démocratie laïque au sein de laquelle chacun à le droit de pratiquer ou de ne pas pratiquer sans pour autant nuire à l'intérêt général. La solution existe, il suffit de la trouver ! Inch allah, Alleluia, Et cetera... !